Enfant
Ostéopathe pour Enfant à Pessac
« Julien Roux est familiarisé avec les troubles posturaux de l’enfance et de la petite enfance »
OSTEOPATHIE – Évolutions posturales chez l’enfant
Durant les premiers mois de la vie, les membres inférieurs de l’enfant sont d’abord en forme de « O » (genoux sont écartés). On parle de genuvarum. Il s’agit de la fameuse marche du cowboy. Vers l’âge de 2 ans, les genoux commencent à se rapprocher et les jambes prennent au contraire la forme d’un X. On a cette fois-ci affaire à un genuvalgum. Ce dernier s’atténue vers de l’âge de 4 ans. Ces évolutions morphologiques font partie du processus de verticalisation qui aboutira seulement à l’adolescence.
Par ailleurs, les jeunes enfants ont les pieds plats. Cela s’accompagne d’une valgisation de cheville, cette dernière s’affaissant vers l’intérieur (pied plat valgus). Ca n’est qu’ultérieurement que se creusera la voute plantaire. Ce phénomène naturel s’explique par une immaturité du système nerveux podal ayant pour conséquence un pied hypotonique (laxité ligamentaire et muscles sous développés). En position debout, il est donc logique que l’arche interne du pied s’affaisse sous l’effet du poids de l’enfant. Le fait de marcher dans le sable ou sur la pointe des pieds constituera un bon exercice.
D’autre part, spontanément, les enfants marchent en dedans, pieds vers l’intérieur. Ceci est qualifié d’endogyrisme. Cela est du à une rotation antérieure du fémur associé à une torsion tibiale interne. Il ne faut pas confondre l’endogyrisme avec d’autres pathologies telles que le métatarsus adductus (déformation anormale des os long du pied ce dernier courbant vers l’intérieur). D’autres enfants quant à eux auront tendance à « marcher en canard » (rotation externe du pied).
On notera encore parfois une inégalité de longueur des membres inférieurs pouvant nécessiter le port d’une talonnette (si attitude scoliotique associée). Enfin, Il faudra être attentif aux phénomènes de fractures spontanées de l’enfant, la plus connue étant la fracture en motte de beurre. Située au niveau du poignet, elle consiste en un écrasement osseux du radius au niveau du cartilage de croissance. En raison d’un faible niveau de douleur, ces fractures peuvent passer inaperçues.
OSTÉOPATHIE – Troubles ORL et respiration buccale chez l’enfant
Beaucoup d’enfants connaissent des troubles de la sphère ORL. Rappelons qu’une respiration adaptée est une respiration nasale ; la bouche demeurant fermée. Celle-ci a vocation à refroidir le cerveau par le biais des sinus aériens. Dans cette configuration, la langue se plaque contre le palais, ce qui, en raison d’un effet ventouse, va assurer la croissance transversale du palais durant l’enfance (os maxillaire). Cela va également permettre le développement des fosses nasales (le palais n’étant autre que le plancher des fosses nasales).
A l’inverse, en cas de respiration buccale infantile, l’enfant développera non seulement un palais creux et étroit, mais pire, il connaitra une surchauffe cérébrale nocturne. Cela entrainera de lourdes conséquences telles que sommeil non récupérateur, somnolence, irritabilité voire le développement d’un TDAH (trouble de Déficit de l’Attention avec Hyperactivité). Il est même possible d’assister à des situations d’échec scolaire avec potentiel syndrome dépressif de l’enfant.
C’est pourquoi, outre les interventions chirurgicales classiques (opération des amygdales et des végétations), un suivi ostéopathique de la sphère ORL est recommandé. (os temporal, apophyses palatines, muscles ptérygoïdiens, plancher buccal, os hyoïde…). A ce sujet Il n’est pas rare que quelques séances aient un impact positif en ce qui concerne certaines affections ORL chroniques (angines chroniques, otites séreuses, ethmoïdites, rhino-pharyngites…).
OSTÉOPATHIE – l’Asthme infantile
Julien Roux – Ostéopathie Pédiatrique à Pessac
L’asthme se caractérise par un phénomène d’œdème inflammatoire des bronches ayant pour conséquence une dyspnée expiratoire (difficulté à expirer accompagnée d’un essoufflement). Celle ci peut s’accompagner de sifflements à tonalité aigue qualifiés de sibilants. Les causes sont en général allergiques ou infectieuses (acariens, poils de chat, moisissure, humidité…).
Toutefois, il est important de rappeler que la physiologie respiratoire est d’abord un phénomène mécanique. C’est bien l’élargissement thoracique sous l’effet des muscles inspirateurs (diaphragme et muscles intercostaux) qui entraine le remplissage aérien des poumons. De ce fait, on comprendra aisément qu’un thorax rigide ou peu fonctionnel ne permettra pas une oxygénation correcte (fractures, déformations sternales, raideurs ligamentaires, glissement des membranes thoraciques, thorax en tonneau du tabagique…).
Le principal rôle de l’ostéopathe va alors consister à améliorer la souplesse de cette cage thoracique. Dans un second temps, le thérapeute pourra axer son travail sur les muscles inspirateurs accessoires situés au niveau de la loge antérieure du cou (muscles sus-sternaux). Leur action est notamment visible lors du phénomène de tirage intercostal et sus-sternal survenant dans le cadre de la crise d’asthme. Un instrument de mesure de la DEP ou « débit expiratoire de pointe », permettra d’évaluer la sévérité de cette dernière. A ce sujet, si la Ventoline a un effet immédiat durant les crises, celle-ci ne traite pas le problème de fond.
Enfin, un travail ostéopathique sur les volumes pharyngés favorisera lui aussi une meilleure circulation des flux aériens (naso, oro, et hypo pharynx).
ÉTAPES DU DÉVELOPPEMENT DE L’ENFANT
Julien Roux – Ostéopathe pour Enfant à Pessac
Développement psychomoteur de l’enfant
- A la naissance : Le bébé ne procède qu’à des mouvements involontaires (les réflexes archaïques). Il n’est pas capable de maintenir sa tête, encore moins de se redresser.
- Vers l’âge de 6 mois : Il est capable de maintenir sa tête droite. Il passe du dos au ventre par lui-même. Il se saisit d’objets qu’il porte systématiquement à sa bouche, principal organe du toucher (il s’agit du stade oral).
- Vers l’âge de 10 mois : Le bébé se déplace à 4 pattes. Il se tient debout et de maintient son équilibre contre les meubles. Il aime qu’on l’aide à marcher en le tenant par les mains. Il reconnait également son prénom et commence à empiler les objets.
- Vers l’âge d’un an : L’enfant fait ses premiers pas en autonomie complète. Puis il apprend à courir, à monter les escaliers. C’est l’âge des premières chutes. Il adore retirer ses chaussettes. A 18 mois, il commence à manger seul avec une cuillère et a utilise un crayon pour dessiner.
- Vers l’âge de 2 ans : L’enfant sait courir, sauter, taper dans un ballon. Il commence à s’habiller seul et aime jouer avec des instruments de musique
- Vers l’âge de 3 ans : Son développement moteur est quasiment terminé, l’enfant est autonome. Il sait s’habiller presque entièrement et commence à faire du tricycle. Il est propre la journée. Le temps est venu d’entrer à l’école, en petite section de maternelle section.
- Vers l’âge de 6 ans : L’enfant sait faire ses lacets. Il a acquis la motricité fine au niveau des mains, ce qui permettra l’apprentissage de l’écriture. Voici venu l’âge des 1ers cartables, des trousses et des cahiers. Bienvenue à l’école élémentaire, en classe de CP.
Développement cognitif et acquisition du langage
Le développement cognitif fait allusion à l’ensemble des aptitudes intellectuelles de l’enfant. Plus concrètement, cela tient compte de ses capacités d’apprentissage, de sa mémoire, ainsi que du développement de sa réflexion et de son langage.
L’enfant acquiert d’abord le langage oral. Vers 12 mois, il est capable d’utiliser quelques mots simples. Il faudra attendre l’âge de 2 ans pour qu’il construise de petites phrases. Cette acquisition de la parole va alors l’aider à structurer sa pensée. C’est aussi à cette période qu’il prend conscience de la « permanence de l’objet ». Il envisage ainsi qu’un objet continue d’exister même lorsque celui-ci disparait de son champ de vision.
Stimulé par ses parents, mais aussi par sa propre curiosité, l’enfant ne cesse d’apprendre du monde qui l’entoure. Il se reconnait dans un miroir et mémorise certaines parties de son corps qu’il peut montrer à la demande. Progressivement, il va dire son âge, compter jusqu’à 10, nommer les formes et les couleurs. Grâce à des livres d’images, Il pourra également retenir des noms d’animaux ou d’autres listes de mots.
C’est alors que le petit garçon ou la petite fille fera son entrée à l’école maternelle, à l’âge de 3 ans. Les enseignants lui permettront de réaliser de gros progrès intellectuels (ateliers pédagogiques, rituels, structuration du temps, jours de la semaine…). Ca n’est qu’en classe de CP, que le jeune élève commencera l’apprentissage de la lecture, de l’écriture et des mathématiques à proprement parler.
Evolutions physiologiques de l’enfant
Depuis sa naissance, votre enfant se développe à vue d’œil. Ses cellules se reproduisent à une vitesse folle. A 5 mois, l’enfant a doublé son poids de naissance tandis qu’à 4 ans, il mesure déjà un mètre. De la même manière, son cerveau prend de l’ampleur. Cela se vérifie via la mesure régulière de son périmètre crânien. Ce périmètre, de 35 cm à la naissance, mesure déjà 50 cm à l’âge de 2ans, soit quasiment sa taille adulte. Entre 2 et 3 ans, cette maturation cérébrale permettra notamment un contrôle progressif des sphincters (sphincter anal et vésical). C’est l’âge de la propreté nocturne. Les pédopsychiatres qualifient cette période de stade anal.
Entre temps, le système digestif de l’enfant s’est également développé. A l’âge de 6 mois, on assiste à la fameuse diversification alimentaire. L’enfant s’initie d’abord aux fruits et aux légumes mixés qu’il peut désormais digérer. Puis, viendront des aliments de plus en plus solides ainsi que des viandes. En toute logique, ses dents ont poussé en conséquence. D’abord les incisives, aux alentours du 5ème mois, puis les canines à l’âge d’un an. A l’abord de sa 3ème année de vie, il possède une vingtaine de dents de lait. Quelques deux ou trois ans plus tard, ces dernières commenceront déjà à tomber.
A ce stade, il n’est pas rare que l’enfant porte déjà des lunettes correctrices. Qu’il soit myope, astigmate ou hypermétrope, il ne coupe pas aux problèmes de vue des adultes. Toutefois l’hypermétropie tendra à se corriger d’elle-même vers la classe de CM2.
Bref, en quelques années, le bébé a grandi, changé, évolué, pour rapidement devenir un petit garçon ou une petite fille.
Julien Roux – Ostéopathe
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